Une petite thérapie de groupe?

Aller ! à mon tour !

Attention,Peine de Coeur, prise 1.

Non je ne lui ai pas encore dit. Je me retourne le coeur à cause de lui. Boulet innommable et sans nom (moi) dans le rôle de la pleurnicheuse aux mouchoirs confort oranges, violets et roses qui se passe en boucle depuis maintenant 30 minutes Helplessly Hoping de CSN.

Mes raisons pour lui dire :
- Me débarrasser d'un poids

Mes raisons pour ne pas lui dire (tout de suite) :
- Sa réaction, prise de distance de sa part (?)
- On ne se connaît pas assez, c'est clair

Mais,
- Y a l'été en beau milieu de tout ça, les vacances lalalala
> Qui dit vacances dit rencontres, je l'oublierais peut être ou ça passera, qui sait.
> Ça marche aussi dans l'autre sens, imaginons qu'il rencontre une autre fille
- Je ne suis pas dans sa tête.
> Il a peut être deviné vu mes agissements ?
> Dans ce cas il attends un geste ?
> Il se découragera, il perdra patience ?
- Je me trompe peut-être, je me fais des films mais puissance 15 000, et là ... "c'est le drame".

Help les gens. Please, help me.

Je passe pour une pauvre niaise, mais la seule chose dont je me souvienne c'est que quand je suis avec lui je flotte je ne sens rien, juste que je suis trèèèèèès heureuse.

Dis-lui.

S'il te répond qu'il n'est pas intéressé, ça t'évitera d'espérer trop longtemps pour retomber douloureusement. (c'est cruel, mais je dis ça pour ton bien, hein, j'en connais qui se font des gros films pendant des mois et des mois, et après ça fait bien du bobo.)

S'il te répond qu'il t'aime bien aussi, bingo, et tu pourras te dire "quand je pense au temps que j'aurais perdu si j'avais encore attendu".

Cette situation est nulle mais du moment que tu continues d'écouter Helplessly Hoping, tout ira bien

People say I'm lazy dreaming my life away, c'est exactement ce que je fais en ce moment. Ca nécessite pas vraiment une thérapie de groupe, mais bon. Je suis un peu une larve anachronique nourrie aux vidéos youtube et sablés au chocolat, incapable même d'ouvrir un seul bouquin. En plus j'ai tendance à réécouter des trucs johnesques du genre Look At Me et God, alors je pleure au moment du you'll just have to carry on, the dream is over. Et c'est trop con d'avoir 17 ans en 2009.

Hélo, t'es pas la seule, je compatis. Je m'ennuie à longueur de journée, je jongle entre ordinateur, guitare et livre... mon cas devient pathétique. Heureusement les amis, il y a Graham Nash.
Mercredi Potter, et jeudi je retrouve le soleil du midi et surtout mes petits cousins adorés.

Mais je me suis rendue compte qu'il allait me manquer pendant les vacances, et ça c'est pas bon signe du tout.

Youpiiii !
La distance c'est le cas de tout le monde Caro. Et puis les décalages horaires, quand il sera à New York. Je veux pas remuer le couteau dans la plaie. Il se pourrait bien que tu tiennes à lui, plus que tu ne veuilles l'admettre.

On dirait qu'il y a de l'amour dans l'air... Comme je vous envie de tomber amoureuses...
Je voudrais tellement qu'il m'aime et j'en ai tellement marre de ne pas pouvoir faire autrement que de l'aimer... Ces jours-ci j'ai très mal au coeur, au sens propre comme au figuré, j'ai cette espèce de poids qui revient et me donne envie de vomir chaque fois que me revient en tête le fait que c'est sans espoir, et qu'il ne ressent pas ce que je ressens, qu'il ne partage pas mes rêves. Pourquoi est-ce qu'il faut que je pense tout le temps à lui? J'en ai les larmes aux yeux. Si ça dure depuis deux ans c'est bien que ce n'est pas un amour un peu superficiel (for doting is not loving, dirait le Barde). Peut-être que ça partira avec le temps, mais peut-être aussi que non, comme ça arrive parfois, et ça, ça me fait vraiment peur...

Désolée de ramener pour la énième fois mon propre petit chagrin sentimental, je ne voulais pas, mais ça soulage, au moins un tout petit peu.

Manon, y'a intérêt à ce que tu lui aies dit, sinon... sinon, c'est pas bien.

Moomin a écrit:

On dirait qu'il y a de l'amour dans l'air... Comme je vous envie de tomber amoureuses...

[ . . . ]

Désolée de ramener pour la énième fois mon propre petit chagrin sentimental, je ne voulais pas, mais ça soulage, au moins un tout petit peu.

Ouaiiiis c'est la période !! Youpi ! Non, ne t'en fais pas Noémie, le topic est fait pour ça [Docteur Love en formation au bout du clavier pour vous aider]. Tu sais ça me ronge aussi, je me sens tout de suite moins seul. Tiens, et aujourd'hui j'aurais volontiers arraché mon coeur de ma poitrine.

Moomin a écrit:

Manon, y'a intérêt à ce que tu lui aies dit, sinon... sinon, c'est pas bien.

euh ... ... NON

Jude a écrit:

Youpiiii !
La distance c'est le cas de tout le monde Caro. Et puis les décalages horaires, quand il sera à New York. Je veux pas remuer le couteau dans la plaie. Il se pourrait bien que tu tiennes à lui, plus que tu ne veuilles l'admettre.

Je ne sais pas ce que je ressens, ni ce que je veux... J'ai déjà souffert de la distance, et j'ai peur de recommencer. Ce dont je suis sûre c'est que je pense un peu trop à lui... Je vais laisser les choses évoluer, l'été passer, et avec la fac bientôt je rencontrerai de nouvelles personnes, donc je verrai bien...

Noémie, ce que je pourrais te conseiller c'est de faire des nouvelles rencontres, d'essayer de te sortir de ce "cercle vicieux"... parce que plus le temps passe, plus tu souffres... :/

"Dans les oubliettes de ma triste pensée, j'évite toutes ces guêpes qui pourraient bien me tuer. Faut oublier." Chanson de -M-...

Merci, Caro.
Mais, des nouvelles rencontres, j'en fais... mais personne qui puisse me le faire oublier =(
Il ne le sait même pas, mais mon amour pour lui remonte même à plus que deux ans, parce qu'avant de connaître mon premier vrai amour et premier copain (automne 2006) j'avais déjà un peu craqué pour lui, même si évidemment à l'époque ça ne pouvait pas être bien sérieux vu que je ne connaissais pratiquement rien de lui... Et quand le premier copain en question m'a quittée, je me souviens avoir écrit entre deux sanglots de gamine désespérée, dans un vieux genre de journal intime de gamine désespérée, que j'avais peur de tomber amoureuse du garçon en question... Alors je devais "savoir", quelque part, dès le début.

Almarita a écrit:

Je vais laisser les choses évoluer, l'été passer, et avec la fac bientôt je rencontrerai de nouvelles personnes, donc je verrai bien...

Quand je te disais que tu étais une personne beaucoup plus raisonnable que moi... C'est bien de ne pas t'emballer dès le départ et d'avoir gardé en tête le problème de la distance... enfin je crois.

Bonjour, enfin bonsoir, je reviens remplir ces pages, ça va pas fort.
J'en ai après tout le monde.
Shit.
D'abord après la fac : Ils m'ont fait chier de bien faire mon emploi du temps. Mais oh malheur, je vois arrivée mercredi dernier, que mon cours d'OBi (Outils de Bureautique & Internet) a été déplacé, les boulets de l'amin ne savent pas lire groupe 14 mais vous pondent du "groupe 11", soit une minute après la fin de mon cours d'anglais, à l'autre bout de Paris, soit 25 minutes de transports. How am I Gonna work it out ??
Ensuite après la prof du lundi soir : pas de pause, 3h de cours non-stop. Répétitive et rébarbatrice à souhaits.
And in the end : J'abandonne tout côté cœur.

Pour les emplois du temps merdique, je te comprends, de même que pour les aller-venues en transport (genre il faudrait se téléporter !)
Si ça peut te consoler, nous on a une grève des trams qui s'est ajoutée au tout hahaha...
Le début ça va te parraître chiant, la fac, les profs soporifiques et les cours tard le soir... Puis, une bande de potes, deux trois délires à se foutre du pokémon qui pense pouvoir te faire cours, et une virée au starbucks après une journée harrassante... Bref, tu vas vite voir que c'est le panard.
(Nous, on n'a pas de OBI, on a TICE : Techniques Informatiques de Communication et d'Education, pas mieux)

Puis côté Coeur, pas question d'abandonner, c'est trop bien parti pour que tu n'insistes pas un minimum

Manon, pourquoi tu veux abandonner côté coeur ? Je crois que j'ai loupé un épisode.

J'ai pas besoin d'une thérapie de groupe mais je le case ici.
Un type dans le tram à côté de moi qui critiquait Tokio Hotel sort "même les Beatles sont plus classes".
J'ai failli lui coller mon sac Rubber Soul entre les deux yeux. Non mais quelle insulte.

Mind Games a écrit:

Manon, pourquoi tu veux abandonner côté coeur ? Je crois que j'ai loupé un épisode.

Pareil, qu'est-ce-qui te fait vouloir laisser tomber?

Mind Games a écrit:

Un type dans le tram à côté de moi qui critiquait Tokio Hotel sort "même les Beatles sont plus classes".
J'ai failli lui coller mon sac Rubber Soul entre les deux yeux. Non mais quelle insulte.

Quel connard celui-là!

Je comprends plus non plus, Manon...

Il se passe plus rien, plus de nouvelles la légère impression d'être prise pour une conne. J'en ai marre de penser à lui tout le temps, de revasser sans cesse. Pire. Je pleure une demie heure par jour me cherchant des tords, savoir ou ça a cloché. J'ai perdu espoir et même le très peu de confiance en moi. Comme y a plus d'haricots, ce sera la fin des brocolis.

Manon, il m'est arrivé la même chose il y a quelques temps, donc je comprends parfaitement de quoi tu veux parler. Effectivement ce n'est pas la joie, mais essaye de penser à autre chose. Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais bon ... Je ne sais pas trop quoi te dire, juste que je pense très fort à toi .

Je ne sais vraiment pas quoi te dire...
Met le devant le fait accompli, peut-être qu'il est en train de jouer et que ça va lui faire peur et le booster... Ou au moins ça pourra peut-être te défouler et te permettre de passer à autre chose?

Hold On !

J'ai appris récemment qu'il n'y avait pas de grand amour. Pas pour moi en tout cas.
Je parlais de Adam au psy, et il m'a dit: vous ne deviez pas l'aimer tant que ça, finalement. Alors que j'allais m'insurger, il s'explique: si j'ai réussi à être attirée par quelqu'un d'autre, c'est que je n'étais pas Si amoureuse que ça. De plus, c'était un amour idéalisé, parce que je ne le connaissais pas vraiment finalement, juste par internet. Je suis sortie de là encore plus abattue que quand j'y suis entrée. J'y ai beaucoup repensé, et je me suis rendue compte que si ça se trouve, il n'a pas tort. Quand j'ai eu mon premier copain, j'étais folle amoureuse, la grande passion romantique, pour la vie, blablabla. Et pourtant j'avoue que je m'étais déjà sentie un peu attirée par son mystérieux et loufoque ami, même si ça restait je pense très superficiel. Quand il m'a larguée, j'ai cru que j'allais mourir de désespoir... et pourtant, un petit mois plus tard j'étais déjà à nouveau amoureuse! Adam, l'amour fou, encore plus que le précédent, et pourtant j'ai quand même été attirée par quelqu'un d'autre.
Alors quoi? Trois possibilités: soit je suis juste une salope, soit juste un vrai coeur d'artichaut, soit aucun n'était "le bon".
Deux sur trois pas très réjouissantes.
Est-ce que je suis juste incapable d'aimer réellement et pleinement?
Putain, je vais chez un psy et finalement je suis encore plus perdue.

Il y a à peine une semaine je pleurais en parlant à une photo de Adam la nuit. Et d'un coup, plus rien. Je ne ressens plus rien en ce moment. Ni joie, ni chagrin. Les seules émotions que je suis capable de ressentir, c'est l'angoisse voire la peur. Je me sens tellement loin, loin de tout, de tout le monde et loin de moi-même. Parfois je ne me reconnais plus. J'ai même plus envie de sortir, je ne parle même plus aux gens, que ce soit à la fac ou sur msn. De toute façon dès que je pointe le nez hors de l'appart c'est pour retomber malade, je suis tout le temps malade et ça commence à me fatiguer aussi. Et la combinaison antidépresseurs-médicaments a des effets assez désagréables.

J'ai l'impression que je ne me ferai jamais au fait d'avoir déménagé. Je voudrais que la maison ne soit jamais vendue, que je puisse y retourner tout le temps, alors que je sais que c'est précisément ce qu'il ne faut pas. Ca fait des mois que je vis littéralement dans le salon, je n'entre dans ma chambre que pour dormir. Cet appart, après six mois je n'arrive toujours pas à le considérer comme "chez moi", alors que j'y vis avec ma mère et mon frère, et avec tous les meubles et toutes les affaires de l'ancienne maison. Chez moi, c'est à Locon. A la maison.
Et puis je ne me fais pas à l'idée qu'il faut grandir un jour. Je ne veux pas quitter la fac, je ne veux pas entrer dans le monde du travail, je ne veux pas être une adulte.
En bref, la vie entière m'angoisse et me paralyse. Mais la mort me terrifie aussi.

ouya! Je n'arrive pas trop à cerner ton problème mais ça a l'air dur alors hold on!

Juste, à propos du grand amour, J'ai vu en philo que les psychianalistes style Jacques Lacan considèrent que la croyance en l'amour fou, parfait et absolu, est un mal parce que ça amène des souffrances, des frustrations. Et que le patient est guéri quand il a compris que cet amour n'existe pas. J'en sais pas plus sur ce sujet, mais si je peux te parler de mon expérience, je crois bien cette thèse, parce que je crois que j'éprouve souvent cette croyance en l'amour parfait et je suis sûr que si je n'y pensais pas je me prendrais beaucoup moins la tête. évidemment c'est une vision de la vie un peu morose ( : pas de super love qui nous attend sur terre) mais si on y réfléchit : pas tant que ça, au contraire c'est merveilleux de pouvoir faire ce qu'on veut sans se dire qu'on est passé à côté du grand amour, ou qu'on risque de passer à côté du grand amour "si je ne fais pas ci ou ça".

Donc voilà, et je sais pas si c'est ce que tu penses, mais il faut absolument pas que tu te culpabilises de ne pas pouvoir aimer pleinement quelqu'un. C'est pas TA faute. Tu n'es sûrement pas une salope ni forcément un coeur d'artichaut, et je pense que si tu t'enlèves l'idée du "bon gars", de l'"âme soeur" de ta tête ça ira beaucoup mieux. Bah oui après tout, qui nous dit qu'il y a quelque part sur terre quelqu'un du sexe opposé fait pour nous rencontrer et nous aimer? Je pense que c'est plutôt nous qui devons aimer sincèrement autant que nous le pouvons, c'est pas un truc écrit quelque part, c'est nous qui choisissons.

Je sais pas si je suis très clair et si ce que je dis là te concerne mais voilà c'est des idées que j'essaye moi-même de maintenir à ma conscience pour pas souffrir trop, même si c'est très dûr car l'inconscient prend le relai, et j'espère que ça peut t'aider.

Merci Billy Shears pour ta réponse...
Ce que tu dis est très sensé et j'imagine que tu es loin d'être le seul à concevoir les choses comme ça. Je crois que j'ai juste été trop romantique toutes ces années. Je l'ai toujours été, j'ai toujours cru qu'on n'a qu'un seul grand et vrai amour dans sa vie même si on ne s'en rend pas forcément compte tout de suite, et j'étais persuadée que le mien était Adam finalement (avec les hauts et les bas qu'il y avait dans notre relation.) Mais voilà, les choses ne se sont pas passées comme prévu. Et puis c'est ce qu'on croit toujours, "ça y est, cette fois c'est le/la bon/ne", et puis non. Combien de couples autour de moi qui emménagent, voire font des gosses, pour finalement se rendre compte que ça ne marche plus. Alors voilà, je suis juste blasée, avec tout ça, et tout ce qui s'est passé, et tout ce que je me suis mis dans la tête, j'y crois plus. Et comme depuis ma plus tendre enfance j'ai toujours été ultra romantique, toujours considéré l'amour comme la chose la plus importante et le "but" ultime, le sens d'une existence, eh bien remettre ça complètement en question, ça fait s'écrouler toutes les fondations. Passer subitement de "love lifts us up where we belong" à "j'aime pas l'amour", ça met un coup. Mais bon. Voilà.

J'espère que ton problème de groupe est réglé, Billy Shears. Sinon une solution: remplacer la chanteuse par Robert Plant.

Je ne sais pas quoi te dire Noémie, la conception d'un amour unique et parfait parait un poil trop réductrice. Heureusement on a plein de formes d'amour qui nous entourent, et même si on se prend tous la tête à un moment ou à un autre sur cette histoire de "est-ce le bon/la bonne", il faut aussi se rappeler que rien n'est ni ne sera parfait, et qu'une âme soeur ça n'existe pas vraiment, ou du moins, je pense plutôt qu'un mélange avec tous les gens que l'on connait nous permet d'atteindre le bonheur. Ta famille, tes amis, tes cornflakes, et puis un jour la paix intérieure. Ne te ronge pas trop...
Je n'aide pas trop mais bon je supporte difficilement le fait de te savoir dans cet état là...

Merci pour la solution !
Nan en vrai j'envisage de demander le 50/50 à la chanteuse et si c'est non, je quitte le groupe. Et si c'est oui et qu'y 'a une mauvaise ambiance, je quitte le groupe. Mes parents m'ont bien fait comprendre à quel point ça pouvait être horrible de virer quelqu'un d'un groupe.

Ouais le coup de l'amour = sens de l'existence, j'avoue que j'y ai longtemps cru consciemment et que maintenant que j'ai balayé ça de mon esprit j'y crois toujours de façon "inconsciente". Je crois que cette croyance est source de beaucoup de problèmes.
Mais ne nous fourvoyons pas, l'amour est toujours là il est encore plus beau et fort quand il ne "sert à rien", qu'il ne promet pas de salut, qu'il ne donne aucun sens à la vie.

Et moi c'est de ce point de vue là que certains chansons des Beatles me parlent. Des premières chansons qui racontent des amourettes, qu'on sait éphèmères, aux hymnes à l'amour avec un grand A. C'est pas un amour salutaire qui fait accéder à un bonheur absolu, le genre d'amour décrit dans les chansons qui me fait haïr (de jalousie) la personne qui chante, mais l'amour dans tout ce qu'il a de plus brut, naturel, sans sens, et donc fort (d'ailleurs j'ai plus de mal avec certaines chansons de Lennon en solo où il s'en remet à fond à Yoko).

Voilà tout ce que je peux te (re)dire pour la "chute" de tes croyances, et pour le reste, compatir sincèrement.

Merci tous les deux...
J'ai quand même toujours du mal à me dire que finalement l'âme soeur n'existe pas... je suis partagée entre ce que je voudrais croire et ce que tout semble me montrer. Je n'ai pas non plus les idées très claires en ce moment, peut-être qu'avec le temps je me poserai moins de questions. Je ne devrais peut-être pas penser à tout ça en ce moment. C'est même certain, je ne devrais pas me poser autant de questions alors que je n'ai pas le cerveau (on dirait pas mais j'en ai un!) bien en place.
Lucy, ça me touche que tu t'inquiètes pour moi... te fais pas trop de souci. Et puis je ne suis pas la seule à ne pas rigoler beaucoup en ce moment...

Come on, come on ! Come on, come on ! Please please...

Hum.

Je ne sais comment commencer ce message. Je ne sais s'il parlera à l'un d'entre vous ou quoi, mais je trouve ça tellement triste d'avoir cette vision fataliste de l'amour. Peut-être parce que aujourd'hui, ça va, j'ai envie de croire que oui, il y a quelqu'un quelque part qui est fait pour moi, et que si le chemin est si tortueux c'est parce que ça serait pas drôle s'il était trop facile. (je dis ça, ma soeur à trouver l'ame soeur a 13 ans, ça va faire 10 ans qu'ils sont ensemble et je vois pas comment leur histoire pourrai s'arrêter là. Mais étant donné les problèmes de santé qu'elle a... je me dis simplement qu'elle le mérite.) Je crois qu'il suffit d'y croire et de l'imaginer, et même si on se gourre plein de fois, on finira par y arriver, par le trouver, par être heureux en amour. Ouaip ! Enfin, y a des gens pour qui sa marche non ? Pensée positive! Visualisation créatrice ! On peut arriver à tout ce que l'on veut avec un peu de ... foi. Merde, ce que j'ai l'air con à dire ça. Peut-être que je suis trop romantique et que comme toi Moomin je refuse de faire s'écrouler les fondement de mes croyances en la vie. Si y a pas d'amour, merde, autant laisser tomber tout de suite, et si c'est se voiler la face que d'y croire, alors je préfère autant garder le voile. Tant pis. Au moins il me reste l'espoir.
J'étais tellement déconectée de tout au sens littéral que je ne savais même pas que tu avais eu une histoire avec Adam. Je ne sais rien de ce qui s'est passé mais je tenais juste à te dire que quelque part ça me met un peu de baume au coeur. Je pourrais pas te dire pourquoi. En tout cas, merde, tiens le coup. Si tu te sens mal dans ton nouveau chez toi, peut-être que tu devrais réenvisager ta definition de "chez moi". Je ne sais pas ou tu habites, mais est-ce que parfois, quand tu marches dans les rues de ta ville, tu n'as pas l'impression que tout colle, comme dans Amélie Poulain (XD) ? Si non, peut-être qu'il te faut tout plaquer et partir loin, et quand tu y sera, tu repenssera à ton chez-toi et peut-être qu'il sonnera différament. Je sais, c'est facile à dire pour moi, mais en même temps non, on est tous des putains d'humains, on est tous pareil.

(merci orpheo pour ce message si édifiant c'est un peu pitoyable.)

Mais parce que je suis dans une phase Up, je voulais juste vous redonner un peu d'courage.

aaaaah je sais plus quoi penser^^
(GENRE, je pense!)

Une histoire, très courte, ou très longue ça dépend, en fait je suis tombée amoureuse de lui un peu moins d'un an après l'avoir connu, après bon je ne veux pas m'étaler sur les hauts et les bas de notre relation mais on était très proches, avec souvent des disputes à cause de moi, à un moment on ne s'est plus parlé, puis on s'est retrouvé, et ce n'est qu'en juillet dernier qu'il m'a proposé qu'on sorte ensemble. Mais comme on ne s'est pas vu depuis, "techniquement" on n'est jamais sorti ensemble, si on veut voir les choses de cette manière. Très très peu de gens étaient au courant.

J'habitais à la campagne depuis ma naissance en fait, dans une maison avec jardin et pelouse dans une impasse tranquille entre un champ, une ferme et un bois... cet été mes parents se sont séparés après des années de disputes, et je vis maintenant avec ma mère et mon frère dans un appartement au quatrième et dernier étage d'un petit immeuble au bout de la déprimante petite ville de Béthune, en face d'autres petits immeubles, à gauche un cimetière, à droite le grand lycée technique et toutes ses fenêtres... Je ne me plains pas, l'appart est grand et confortable et le coin n'est pas craignos, on a de la chance. J'apprécie même beaucoup le fait d'entendre les trains passer (je suis trainophile, une passion méconnue) Mais je supporte mal la transition, j'étais trop attachée à ma maison et à son environnement.
Tout à l'heure je lisais sur mon lit, et je me suis rendue compte que... les cris des poules me manquaient J'vous jure! je me suis rendue compte que c'était bien silencieux, et après un moment j'ai réalisé que j'avais l'habitude d'entendre ces connes de poules (bon allez, j'aime bien les poules) glousser quand je lisais dans ma chambre.